Le secteur informel pointe de plus en plus le bout de son nez sur le marché de l’immobilier à Madagascar. En effet, la menace est de plus en plus réelle pour les agents immobiliers qui agissent dans la légalité et qui se trouvent aujourd’hui sous le joug des agents informels.
D’après des responsables d’agents légaux de l’île, le marché illégal de biens immobiliers tend à proliférer depuis le début de la crise, situation très défavorable pour ces agents qui ont beaucoup de mal à se faire une place parmi les acheteurs.
Les acheteurs penchent pour la facilité et la moindre dépense
Avec une population au faible pouvoir d’achat, Madagascar connaît un secteur économique très peur évolutif. Dans le secteur de l’immobilier, les acheteurs optent pour la facilité et pour les plus bas prix en matière de services. L’informel se présente pour eux comme la solution idéale avec des agents payés à petit prix et des impôts moindres, voire inexistante, par rapport à ce que proposent les agences immobilières légales. De fait, la clientèle malgache participe de près ou de loin à l’augmentation de l’importance du secteur informel sur le marché immobilier dans l’île.
Une négligence qui vient d’en haut
La situation de plus en plus informelle du secteur de l’immobilier à Madagascar est renforcée par une absence stricte de mesures et de sanctions proposées par l’Etat malgache. En effet, il n’existe pas encore, à ce jour, de manière vraiment effective pour pouvoir identifier les agences informelles. De plus, aucun syndicat qui œuvre dans ce domaine n’est encore en fonction sur l’île.