Ceux qui se sont plaints d’avoir été victimes d’arnaque dans le secteur de l’immobilier à Madagascar ne sont pas peu nombreux ces dernières années. Il faut dire qu’ils ne sont pas non plus rares, ces intermédiaires qui se disent travailler pour une agence immobilière ou être au service d’un propriétaire de maison qui recherche acquéreur ou locataire. Mais l’activité de ces individus est aujourd’hui jugée peu fiable par ces résidents locaux qui sont en quête d’un endroit où vivre, que ce soit à partir d’un achat ou d’une location.
Des fausses informations dans la plupart des cas
Les « Mpanera », comme ils sont appelés à Madagascar, sont des intermédiaires entre un vendeur et un acheteur. Dans le domaine de l’immobilier, ces individus pratiquent leur activité essentiellement dans l’informel. Mais si leur présence a pu aider quelques-uns à trouver un lieu de résidence qui leur convient, pour une grande partie des demandeurs, leur intervention s’est surtout soldée par une déception et un sentiment d’avoir été victime d’une arnaque. En effet, ces personnages ne lésinent souvent pas sur les arguments pour attirer d’éventuels acheteurs ou locataires. Leur pratique la plus courante et l’utilisation de fausses informations, qu’il s’agisse de l’emplacement du bien ou de ses caractéristiques.
Ces stratagèmes sont perpétrés par ces individus dans le but de pouvoir toucher le droit de visite qu’ils réclament souvent dès la première rencontre. En effet, à chaque visite d’un lieu, les demandeurs doivent débourser en moyenne un droit de 5 000 Ar et ce, même si l’affaire n’est même pas conclue.