Lorsqu’on achète un terrain à Madagascar, même les malgaches eux-mêmes ignorent un peu ce qu’il convient de faire ou non.
Résultat : même les natifs se font arnaquer et c’est justement pour éviter que cela ne vous arrive qu’on vous avance quelques conseils ponctuels et pratiques.
La première étant de vous informer. Lorsque vous trouvez un terrain que vous souhaiteriez bien acheter, mieux vaut se renseigner, non pas auprès de la population environnante, car certains pourraient abuser de votre ignorance, mais directement auprès du Service de l’urbanisme ou du Plan Général d’Aménagement. Grâce à eux, vous aurez des informations pertinentes concernant le bien qui vous intéresse.
Ensuite, la vérification de tous les actes et documents relatifs au terrain s’impose. Il faut savoir qu’à Madagascar, bon nombre de personnes n’hésitent pas à falsifier des documents alors le mieux est de vérifier leur authenticité auprès de la Direction des affaires foncières. Sont à vérifier les limites du terrain grâce au plan de bornage, le certificat de conformité, les servitudes et un arpentage qui doit être fait par un géomètre reconnu par l’Etat.
Enfin, il faut tenir compte du budget. Lorsqu’on achète un terrain à Madagascar, il faut tenir compte du prix du terrain, des frais de l’agence immobilière, des droits d’enregistrements, des frais du notaire, du modelage du terrain, des frais imposés par le lotisseur, des frais du géomètre, des frais d’étude complémentaires s’il y en a, … Les acheteurs ignorent souvent l’existence de ces frais et c’est seulement après signature de l’acte d’achat qu’ils tombent des nues en les apprenant.