Le constat sur le secteur immobilier à Madagascar est marqué par un très faible recours au prêt immobilier. Effectivement, cette option pour faciliter l’acquisition d’un bien immobilier est très peu utilisée par les acheteurs de la Grande île. Selon le directeur général de la BNI Madagascar, François Hoffman, le fait de devoir s’engager pour une période assez longue engendre la réticence des Malgaches à recourir à ce type de pratique. Ils préfèrent ainsi vivre dans une location au lieu de bénéficier de l’aide financière adéquate pour pouvoir acheter un bien immobilier.
Mais même si le crédit immobilier n’est pas encore très bien assimilé par la majorité des Malgaches, elle est quand même sollicitée dans certains cas. En ce qui concerne la BFV-SG, par exemple, les prêts immobiliers contractés annuellement peuvent atteindre 25 milliards d’Ariary. Ceux qui y ont recours appartiennent aussi bien à la classe des fonctionnaires qu’à celle des travailleurs particuliers.
L’importance de la concurrence est un paramètre qui ne permet pas aux Malgaches de pouvoir choisir le service de prêt immobilier qui leur convient. En effet, les banques proposent aujourd’hui de nombreuses formules sans pour autant forcément correspondre aux possibilités de remboursement du client. De plus, le client Malgache recherche aussi des conseils immobiliers qui peuvent s’ajouter aux offres de prêts. Cette initiative, la BFB-SG l’a bien compris. En effet, actuellement, la banque travaille avec plusieurs professionnels de l’immobilier afin de répondre, d’une manière personnalisée, aux besoins de chacun de ses clients.